Jusqu’en 1997, année de son interdiction, l’amiante entrait dans la composition de nombreux matériaux de construction.
Sa responsabilité dans la survenue de très graves affections -notamment certains cancers et maladies respiratoires mortelles- ayant été mise en évidence, l’utilisation de l’amiante fut légalement interdite en France en janvier 1997.
La loi oblige à la détection de l’amiante par un diagnostiqueur certifié avant de procéder à la mise en vente ou en location d’un logement, qu’il s’agisse d’appartement ou de maison, dont le permis de construire est antérieur au 1er juillet 1997.
Le diagnostic amiante est non invasif pour le bien concerné.
Cette détection de particules d’amiante porte plus particulièrement sur les flocages, les calorifugeages et les faux plafonds, des éléments dans lesquels l’amiante fut massivement utilisée.
Si le diagnostiqueur éprouve des doutes, il opère des prélèvements qui sont envoyés en laboratoire à des fins d’analyses.
Le diagnostic amiante est annexé à la promesse ou à défaut à l’acte définitif.
Dans le cas d’une location, il doit être mis à disposition des locataires.
Lors d’une vente, si le diagnostic amiante s’est révélé positif, vendeur et acheteur doivent trouver un accord pour procéder au désamiantage.
Un résultat négatif rend le diagnostic amiante valide durant 30 ans.